mercredi 11 juillet 2018
Nouveautés à la BSJ - semaine du 11 juillet 2018
Venez découvrir toutes les variétés de nouveautés reçues à la BSJ cette semaine ! Pour une liste plus complète, cliquez ici.
Diversité Canadienne
Vol. 15 n.1 - Langue, patrimoine et identités : perspectives des peuples autochtones et des minorités de langue officielle au Canada
Association d'Études Canadiennes
L'âge de l'irréalité: solitude et empaysagement au Canada français 1860-1930
Vincent Lambert
J'ignore combien j'ai d'enfants
Monique Deland
Pour répondre à la question posée par le titre, les poèmes de J’ignore combien j’ai d’enfants plongent dans le caveau des souvenirs de famille.
Nous avons aussi reçu toute une nouvelle collection de CDs de musique francophone canadienne et française de tous genres. Venez jeter un coup d'oeil !
Mai 68 raconté aux enfants
Philippe Godard
Leibniz et J.-S. Bach : Métaphysique et pensée musicale à l’âge baroque
Arthur Dony
Diversité Canadienne
Vol. 15 n.1 - Langue, patrimoine et identités : perspectives des peuples autochtones et des minorités de langue officielle au Canada
Association d'Études Canadiennes
Dans Diversité Canadienne, on discute particulièrement des questions de diversité, d'immigration, d'intégration et de multiculturalisme. Cette publication a été créée afin de refléter l’expertise croissante de l'Association d’études canadiennes dans ce domaine et présente d'éminents universitaires et penseurs dans ces domaines au Canada et ailleurs dans le monde. Diversité canadienne est habituellement produite en partenariat avec un autre organisme oeuvrant dans ces domaines.
L'âge de l'irréalité: solitude et empaysagement au Canada français 1860-1930
Vincent Lambert
Ce livre est un exercice de lecture, presque de style. Le jeu consiste, à la manière des critiques de la Révolution tranquille, à inventer (et donc à réinventer) une tradition littéraire.
D’où son titre qui semble emprunté à la critique littéraire des années 1960, alors que le Québec semblait passer d’un âge à un autre, enfin sorti de la Grande Noirceur pour entrer dans son Âge d’or. Parler d’irréalité à propos de la littérature des années supposément sombres de 1860 à 1930 n’a donc rien de neuf ou d’étonnant. Depuis quelques décennies déjà, on juge cette littérature livresque et idéologique, grandiloquente et sentimentale, comme si elle exprimait les origines un peu névrotiques de la condition québécoise. Mais dans cette mythologie de la contrefaçon, inconsciente et ténébreuse, quelle place faire à des poètes comme Alfred Garneau, Eudore Évanturel, Albert Lozeau, Jean-Aubert Loranger ou encore Alfred DesRochers ? Voilà des écrivains qui n’ont rien d’irréalistes. Au contraire, ils passaient leur temps penchés sur la vie sensible, à détailler son intrication infinie, à méditer ses paysages, à s’y reconnaître et à s’y perdre. L’idée voulant que cette littérature d’un autre temps soit indifférente à la nature ou même impuissante devant ses forces inhospitalières ne tient plus la route, dès qu’on découvre cette écriture ouverte au monde comme il va, dans son intensité concrète et fuyante, sans l’idéaliser bêtement, sans en faire un support moral ou patriotique.
Et c’est ici que le titre prend un autre sens : l’âge de l’irréalité, c’est aussi l’âge où le monde devient fascinant pour lui-même, à cause de son irréalité justement, de sa présence improbable, qui le donne comme une chose étrange et belle.
J'ignore combien j'ai d'enfants
Monique Deland
Pour répondre à la question posée par le titre, les poèmes de J’ignore combien j’ai d’enfants plongent dans le caveau des souvenirs de famille.
Le temps, qui a transformé les anciens enfants, a vu se multiplier les personnalités éphémères, les affabulations, condamnations, rejets et autres silences. Pour mieux comprendre cette dérive, les poèmes interrogent la matière et le temps (deux des principaux objets d’étude de la science physique), alors qu’il leur devient impossible de ne pas entendre les échos d’un cosmos lointain qui abrite néanmoins l’actuelle présence des disparus, dont celle de la jumelle morte en bas âge, qui parle maintenant depuis le clan des multiples enfants à dénombrer.
Dans l’irrésolution des mystères liés à toutes ces absences, le poème apparaît comme un moyen privilégié de maintenir en vie les morts, et de permettre notre conscience du monde, laquelle par ricochet confère son poids à notre monde.
Nous avons aussi reçu toute une nouvelle collection de CDs de musique francophone canadienne et française de tous genres. Venez jeter un coup d'oeil !
Mai 68 raconté aux enfants
Philippe Godard
Mai 68, c'est l'histoire d'une révolution, d'un tremblement de terre où tout a été bouleversé : la politique, la culture, la société… À partir de cette année, plus rien n'a été comme avant. Le livre raconte les moments les plus marquants de ces bouleversements. Les simples revendications des étudiants ont cédé la place à une crise bien plus profonde touchant toutes les classes de la population. Le pouvoir politique en fut ébranlé et le général de Gaulle mis K.-O. Mai 68, ce sont des milliers de manifestants défilant dans les rues, 10 millions de grévistes, des centaines d'affiches et des slogans gravés dans les mémoires « La chienlit, c'est lui », « Il est interdit d'interdire », « CRS = SS »… Mai 68, c'est la naissance d'une nouvelle société, et la jeunesse qui prend le pouvoir.
À l'occasion du 50e anniversaire de Mai 68, Philippe Godard raconte ce bouleversement aux enfants. Une plongée au cœur des événements comme si vous y étiez !
Leibniz et J.-S. Bach : Métaphysique et pensée musicale à l’âge baroque
Arthur Dony
La musique occupe une place singulière au sein de la philosophie de G.W. Leibniz (1646-1716). Si les développements que ce dernier y consacre sont peu nombreux et dispersés à travers son œuvre, ils n’en dessinent pas moins les contours d’une philosophie de la musique aussi pénétrante que méconnue. Celle-ci apparaît tout à la fois comme l’expression et le modèle privilégié de sa métaphysique générale, dont la portée esthétique reste largement à explorer.
Une œuvre en particulier, cependant, semble avoir déjà donné corps à cette esthétique musicale. Cette œuvre est celle de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), dont l’écriture contrapuntique manifeste plus que toute autre une parenté structurelle avec la philosophie de Leibniz.
À travers l’étude de la conception leibnizienne de la musique, envisagée dans son rapport à la pensée musicale de J.-S. Bach, cet ouvrage explore les relations entre métaphysique et musique à la lumière du concept d’harmonie comme « unité dans la diversité ». Par le biais d’une enquête comparative, de nature à la fois structurelle et historique, il a pour ambition de montrer comment les concepts de Leibniz peuvent éclairer de façon inédite la musique de J.-S. Bach, et comment celle-ci permet, en retour, de mettre sous un jour nouveau la doctrine leibnizienne de l’harmonie — laquelle trouve en Bach une postérité insoupçonnée.
Bonnes découvertes, et n'hésitez pas à venir nous voir au comptoir de services pour toute question !
S'abonner à :
Publier des commentaires
(
Atom
)
Aucun commentaire :
Publier un commentaire